Sous les yeux de mes fans

Escorté de ma chérie et de notre mignon petit chat qui sortait pour la première fois (pour aller ailleurs que sur le balcon et chez le véto) direction le Rhin.
Sous le regard de mes deux groupies, le chat pas très rassuré et ma femme impressionnée par une telle maitrise, mon inquiétude grandit, l’échec n’était pas envisageable. Comme dit Al Pacino dans L'associé du diable: "La pression ça peut tout changer. Sous la pression, certaines personnes s’épanouissent, d'autres s'effondrent."
Et voila que je sors un aspe de 51cm!

Alors, le Pêcheur Urbain c'est qui le patron!?
Plus de message sur ton blog depuis le 23.5, c'est mauvais signe et huit jours sans pêcher, impossible! Y aurait il une douille ou que des poissons de moins de 40cm à ton actif?

The coon and Mysterion

Pour résumer ces quinze derniers jours, j'ai continué à sortir des petits monstres maigrichons, pâlichons, comme par exemple celui-ci, m’évitant la douille!

je suis passé en mode Coon, j'ai tout de même réussi à dénicher un brochet un peu plus grand que les autres. Mais loin d’être un Cthulhu!!!

Deuxième cliché, le poisson est en entier sur la photo, et sans moi pour la gâcher.
Il n'est pas aisé de prendre une photo à bout de bras avec un poisson de 40cm!
C'est bien sur pour cette raison que je n'en ai pas pris un plus grand, j’aurais été trop embêté!!! 

Dans les mêmes eaux, croyant avoir à faire à un chevesne, je fus surpris en décrochant cette petite fario.

Avant de la relâcher, une dernière photo pour l’immortalisée.

J'ai également fait plusieurs sorties en compagnie de Mysterion, connu aussi comme le Pêcheur urbain. (Sur son blog photo non censurée, je ne l'ai pas loupé pour lui tirer le portrait!)

Comme un super héros, il eut la générosité de me remontrer ce que je devais pêcher: 

Mais aussi ce que je ne devais plus pêcher:

Et ce que je ne devais pas pêcher:

En suivant ces précieux conseils, le jour tant attendu arriva...
Je pris mon premier aspe de la saison en milieu de matinée (56cm)

Puis vers midi, de retour sur le même poste à quelques mètres près, un autre de 52cm.

Des petites perches ont ponctué ces deux jolies prises et j'ai fini par un petit chevesne.

"Une fois encore je suis l'unique symbole derrière lequel la ville se rallie.
Toutes les villes ont besoin d'un héros. Toute les villes ont besoin d'un Coon."
...ou d'un Féru de pêche. (Pour ceux qui n'ont pas compris, la saison 14 de South Park est à voir!) 

Les jours suivants, la météo s'est dégradée, et même si je ne me décourage pas, je ne prends pas le risque de trop m'éloigner de ma base secrète.
A nouveau, un petit chevesne m'a surpris.

Une fois n'est pas coutume, je fais une sortie au spinner bait (du moins en partie.)
Lorsque une petite perche tape contre, je commence à croire en ce leurre!
Arrivée en bout de parcours je reprends ma cuillère traditionnelle.
Premier lancer, reprenant exactement la même trajectoire que celle de mon spinner bait quelque secondes plutôt, devinez ce que j'attrape?...coïncidence!

Rendez-vous pour la suite des aventures du Coon dans un prochain article...

Le changement c'est maintenant!

Pour la semaine d'ouverture, il n'y a pas de quoi fanfaronner.
Certes pas bredouille, mais pas de quoi me déchirer un muscle.
Ma première prise de la saison sera une petite perche, Je ne voulais pas déroger à la règle!
Ça fait aussi partie de ce sport extrême!

Suite à cette pauvre performance, je décide de retourner où j'avais cartonné l'année précédente.
Ce ne fut gère mieux! Mon premier brocheton me redonna tout de même espoir...



Puis un second, peut être le frère du premier.

Le troisième, mais il sont combien dans cette famille?!

Au quatrième, je ne pense plus à rien, quoi dire de plus!?
Ce ne sont "pas des monstres mais ça reste des poissons quand même."!!! comme dit le Pêcheur urbain.

Quand on touche, que l'on gagne, on affirme que c'est dû au talent.
En revanche quand ça pêche, on accuse:
-Les températures oscillantes de ces derniers jours.
-Une eau sombre, opaque chargée en sédiments dû aux averses des derniers jours
-Rajoutons à cela l'orage, la Lune...
-Et tout le reste auquel je ne pense pas, ça fait beaucoup!

Lors d'une sortie à la citadelle avec la nièce de ma femme, je trouve le temps de faire quelques lancers et je prends encore un brocheton, quelques perches, puis ce petit chevaine. Victoire!!!

Pas facile de faire la photo seul, mes photographes attitrées m'ont abandonné pour faire un tour au parc au moment où je prenais un VRAI poisson, ou plutôt une vraie moitié!!!

Morille 2012

Précédemment je vous avais confié que je recherchais des coins où le biotope serait propice pour abriter des morilles, de manière à optimiser mes chances de trouvailles, et cela c'est avéré fructueux.

Je me suis donc affairé à la chasse aux morilles, ce champignon qui a l'art du camouflage.

10.4.12

Première sortie en compagnie de ma belle mère et de ma femme, qui les trouvait par trois (elle a des yeux de lynx!)

Ma première morille

 Maigre résultat tout de même pour cette première sortie, 9 morilles.

J'ai également trouvé ma première "oreille de cochon", son nom scientifique est pézize veiné. Mais attention, car tout comme la morille ce champignon est toxique cru. Cette belle oreille a terminé dans une petite omelette que j'ai dégusté.

Pour conserver les morilles, j’improvise un "séche morille" dans notre cuisine,
les guirlandes sont faites... avec du fil de pêche bien sûr!

Je remis le couvert le lendemain en compagnie de ma belle mère qui était restée bredouille et très déçue la veille.

Ce fut un peu mieux, nous avons débusqué 17 morilles à nous deux.

Ma femme n’était pas très ravie de cette nouvelle décoration provisoire qui s'agrandissait.

Je vous l’accorde c'est pas très joli, et en plus elle sont nettoyées!
Mais une fois cuisiné,le gout l'emporte sur la forme.

Cette deuxième sortie me donna envie de recommencer très rapidement.

16.4.12

Seul au milieu de nulle part, je trouvais le filon. Ne comptez pas sur moi pour vous révéler la place...

40 morilles en quelques heures et un saladier "d’oreilles de cochon"

Après les avoir nettoyées à l'aide d'une brosse; de nouvelles guirlandes prennent place dans la cuisine. 

Après séchage, il ne reste plus grand chose. De plus dans ma grande générosité je partage avec ma nice mother

17.4.12

Retour sur le même poste en compagnie Schöne moma, pour être sur de n'avoir rien oublié.

23 morilles trouvées et encore un  saladier "d’oreille de cochon"

En suite le 19.4.12

34 morilles et  2 saladiers, soit un peu plus de 2 kg "d’oreilles de cochon"

24.4.12

8 morilles ce jour là, que nous sommes obligés de couper pour vérifier qu'elles ne sont pas habitées...
Comme tout  les ramasseurs de champignons qui osent s'aventurer sur le territoire des Schtroumpfs répètent toujours la phrase suivante avant de les cueillir : « Attention, gentilles petites créatures bleues, cachez-vous vite, sinon vous allez finir dans ma poêle », moyennant quoi nous ne voyons jamais un schtroumpf.
En revanche et bien malheureusement,  il n'y a pas de technique pour les limaces, petits escargots et autres petits insectes qui se réfugient dans les morilles.

25.4.12

A la recherche de nouveaux coins, je fus séduit par deux postes.
Je commence à prospecter le premier et très vite j’entendis du bruit... je n'étais pas seul sur le coup.
Je ne rentre pas bredouille mais avec une faible récolte : 7 morilles

26.4.12

Seulement 4 morilles et 5 "oreille de cochon"

Sur les trois dernières sorties, le nombre de morilles cueillies sont décroissantes et la qualité n'est plus là. La saison des morilles semble terminée...

Pour ma première année en tant que jeune "morilleur"; je totalise en 8 sorties 137 morilles car j'ai du en jeter certaines qui étaient véreuses.
Après le partage avec ma belle famille, voici ma part, 30 grammes de morille sèche.

Je suis assez content pour une première!